Améthyste
L’améthyste est la pierre la plus prisée du groupe des quartz. Son nom, tiré du grec, signifie « non ivre ». Elle était en effet considérée dans l’Antiquité comme un talisman contre l’ivresse.
Ses cristaux sont toujours implantés sur un substrat rocheux. Les prismes étant souvent peu développés, il n’en reste le plus souvent que les pointes cristallines (pointes d’améthyste) où la couleur est la plus intense. Ces parties sont détachées au marteau pour de nombreux usages. Le « chauffage » des améthystes à des températures de 470 à 750 °C fait virer leur couleur en jaune clair, brun-roux, vert (prasiolite) ou incolore. Certaines améthystes pâlissent à la lumière du jour. La couleur originelle peut être retrouvée par irradiation. La couleur est attribuée à la présence de fer liée à une forte irradiation. L’améthyste s’assombrit un peu à la lumière artificielle.
Gîtes primaires (géodes et filons) et alluvionnaires. Principales provenances : Brésil (améthyste «Palmeira» du Rio Grande do Sul, améthyste «Maraba» du Para), Madagascar, Uruguay, Zambie, en outre Birmanie, Canada, États-Unis (Arizona), Inde, Mexique, Namibie, Russie, Sri Lanka.
Les plus beaux cristaux sont taillés à facettes, les autres sont passés au tonneau ou façonnés en objets décoratifs. L’améthyste était autrefois la gemme attribuée aux dignitaires ecclésiastiques (car le violet, mélange de rouge et de bleu, évoque le sang du Christ et les cieux).
Amétrine (synonyme : trystine). Variété bicolore de quartz, pour moitié améthyste et pour l’autre partie citrine, qui provient de Bolivie et du Brésil (Rio Grande do Sul). Prendre garde à l’amétrine synthétique!