LE RELIEF DE LA TERRE MESURÉ PAR STÉRÉOSCOPE
![p14](https://cdn.savoir.fr/wp-content/uploads/2013/09/p14.jpg)
la figure a en haut à gauche de la page ci-contre est une image SPOT du mont Etna, en Sicile corrigée et rendue conforme à une carte. Les techniques de corrélation permettent de ■ décalages d’une fraction de pixel. Si la différence des points de vue est suffisante, ce qui se n le rapport «base sur hauteur» (voir le schéma ci-dessous), on peut obtenir des précisions d’altitude de cinq à dix mètres. Il existe de nombreuses méthodes de rendu du relief. Ici, l’image SPOT a posée à des lignes de niveau en blanc (les rectangles blancs correspondent aux zones de la mot nous avons analysées par interférométrie radar). Il est également possible de représenter les lignes seules, en utilisant un code de couleurs (figure b en haut à droite). A plus grande échelle, nous décc Sicile avec l’Etna, dont un nuage masque exactement, par hasard, le panache de fumée
De même que notre vision peut percevoir la profondeur par comparaison des signaux de nos deux yeux, nous pouvons calculer le relief du terrain par comparaison de deux images présentant entre elles des différences de points de vue. Un instrument optique repère les objets par l’angle de pointage selon lequel ils se trouvent. Ainsi le paysage schématisé correspond au champ angulaire de l’instrument entre les points A et C. Le point B correspond au milieu du paysage, donc à peu près au centre du champ de vue. Nous pourrions placer le point B sur une carte si nous étions sûrs que son altitude est la même que celle des points A et C. Si une montagne se trouve en B sur la carte, la direction qui en observera le sommet correspond au trait en bleu qui aboutit à B’, différent du trait vert. Avec une seule image et en l’absence de données complémentaires, nous n’avons aucun moyen de savoir si le point observé dans la direction bleue doit être placé en B’, sur la plaine, ou en B, au sommet d’une montagne. La question peut être résolue si l’on dispose d’une deuxième image prise depuis une direction différente. On peut s’attendre à trouver le point B sur la deuxième image dans la direction du trait rouge central, si le point se trouve en plaine. En revanche, si le point B est e- il apparaitra dans la direction de B’ sur la première image et dans la direction de B » dans la deuxième. La ~ angulaire, correspondant au secteur bleu, permet de calculer l’altitude du point B. La technique de c^> décrite en page 44 permet, par une utilisation locale, de trouver tous les décalages entre images point 3. de façon automatique. Il est assez aisé de déduire décalages la carte des altitudes, après un travail de vérification car la corrélation des images peut donne des résultats erronés si les images ne se ressembler: cause des saisons différentes de prises de vue) i conditions d’éclairage varient (on peut parfois le décalage des ombres des objets plutôt que le î des objets eux-mêmes). Ces précautions étant p- obtient une carte des altitudes qui permet, par e de transformer une image « angulaire » telle qu’elle est prise par le satellite, en une image « cartographique superposable à une carte, donc beaucoup plus utiliser et à comparer à d’autres types de données peut également porter des indications topographiques sur l’image finale.