Glyptique
La gravure sur pierre, ou « glyptique » (du gr. glyptos, gravé, ciselé), a trait aussi bien à la gravure des gemmes en creux qu’à leur sculpture en relief, ou à la création d’objets d’art et de parure.
Les plus anciennes gravures sur gemme sont les sceaux-cylindres gravés de symboles et de dessins, qui servaient de cachets ou d’amulettes. Leur origine remonte aux civilisations sumériennes. babylonienne et assyrienne. Les scarabées de l’ancienne Égypte sont les premières sculptures indépendantes sur gemme dure. Remarquons cependant que la civilisation aurignacienne, il y a 30000 ans, développa des gravures sur roche, œuvres qui devinrent indépendantes sur roche, ivoire ou os dès le gravettien, avec les célèbres «Vénus» (Lespugue, Brassempouy), et qui atteignirent la perfection au magdalénien, il y a 15 000 ans environ.
La glyptique était particulièrement soignée dans la Grèce antique et atteignit aussi un haut niveau chez les Romains. Au Moyen Âge, la glyptique conquit un nouveau domaine avec l’héraldique, mais son développement stagna en général. Elle refleurit en Italie sous la Renaissance. Elle est généralement très appréciée de nos jours, en premier lieu pour sa participation à l’art moderne. Alors que la gravure antique utilisait en tout premier lieu l’agate, l’améthyste, le jaspe, la cornaline et l’onyx, d’autres pierres fines trouvèrent peu à peu leur emploi dans la glyptique. On grave de nos jours toutes les pierres précieuses, y compris le diamant.
Comme la glyptique moderne, et la technique de la gravure sur pierre.