Les volcans en Amériques: Equateur
Antisana, Equateur
Activité volcanique dominante : Coulées de lave.
Généralités : L’Antisana, situé dans la cordillère orientale des Andes équatoriennes, à une cinquantaine do kilomètres au sud-est de Quito, est le quatrième sommet d’Equateur. La vaste région sommitale, couronnée de glace et de neige, comporte quatre pics qui représentent autant de repères d’un même cratère. Celui-ci est également recouvert de neige et de glace, et les seuls signes d’activité se résument à quelques fumerolles.
Le secteur est du massif, qui se compose d’un édifice plus ancien, arbore un sommet tronqué par de nombreuses et vastes cuvettes en amphithéâtre, ouvertes vers les régions inaccessibles situées au nord-est, au sud-est et à l’est du volcan. Ces dépressions sont le résultat d’une succésion de gigantesques effondrements de l’ancien cône volcanique, sans doute à la suite d’éruptions importantes. Le cône récent, qui forme une grande partie de la montagne que l’on aperçoit depuis Quito, s’est développé sur la partie nord-ouest du vieil édifice.
Si l’on ne dispose pas d’informations précises sur l’activité historique de la partie sommitale du volcan, on sait cependant qu’au moins deux éruptions ont eu lieu au niveau des fissures qui se sont ouvertes aux alentours. En 1728 la lave jaillit d’une bouche qui s’était ouverte à 17 km à l’ouest de l’Antisana, et une coulée de 11 km de longueur que l’on baptisa « Antisanilla » s’épancha. Une seconde coulée de lave émergea en 1773 d’une fissure qui s’était ouverte à une dizaine de kilomètres au nord- ouest du volcan. La coulée, appelée « Potrerillos » ou « Papallacta » s’épancha sur 7 km, et vint barrer le cours du Rio Papallacta et former un réservoir.
Si la partie sommitale devait connaître une nouvelle éruption, la chaleur ferait fondre l’énorme quantité de glace et de neige qui a envahi le sommet, déclenchant des coulées de boue (lahars) qui déferle¬ et du Rio Antisana, mettant en danger les villages riverains et leurs habitants. De même, le cataclysme menacerait la trans-équato- rienne, l’oléoduc qui traverse le continent, les barrages, les centres de pompage et le réseau d’eau potable de la capitale du pays. Enfin, les retombées pyroclastiques pourraient s’abattre sur les villes de Papallacta, Pifo, Tumbaco, Cummbayà et Pintag, la Valle de Los Chillos et, dans une moindre mesure, Quito.
Vidéo : Les volcans en Amériques: Equateur
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